Le 27 mars dernier a eu lieu le second atelier organisé par le groupe local Europe Écologie - Les Verts Paris Centre. Après avoir traité de la question de l’engagement, les participant·es se sont cette fois-ci intéressé·es au sujet de l’utilité soit, ce à quoi devrait servir un mouvement politique.
“Les participant·es ont des choses à dire et sont pressé·es d’intervenir” témoigne Sylvain Maschino, l’organisateur de l’atelier. Selon lui, la fondation d'un nouveau grand mouvement de l’écologie “c’est l’occasion que ça change” et pour cela que “j'ai à cœur de mettre en œuvre cette démarche d'ouverture et de co-construction du mouvement avec la société civile” nous confie Sylvain.
“Je souhaite que l’on parvienne à se dépasser, à écouter tout le monde”.
Sylvain Maschino, co-secrétaire du groupe local
Lors du premier atelier, 50% d’adhérent·es et 50% de non adhérent·es ont répondu présent. Cette fois-ci, les trois-quart des participant·es étaient extérieurs au Parti. Il s’agissait de personnes sensibles à la lutte contre la destruction du vivant, à l’explosion de la précarité, au changement climatique mais qui ont du mal à franchir les portes d’EELV nous explique Sylvain. Pour elles et eux, les structures institutionnelles représentent souvent un obstacle. En revanche, ce format intimiste, presque informel, les a davantage attirés et c’est ce qui fait la force de ces ateliers des États généraux de l’écologie.
Sur le fond, “les débats sont de qualités et très enrichissants”. Les constats sont d’ailleurs souvent similaires et les avis convergent usuellement a remarqué Sylvain. Cela démontre que la classe écologique existe réellement et que la création d’un grand mouvement de l’écologie lui permettra d’être enfin rassemblée et représentée !