Attaques contre le Liban : l’impunité d'Israël doit cesser !

Les Écologistes dénoncent l’engrenage mortifère de la guerre au Proche-Orient : une nouvelle fois le gouvernement d’extrême-droite de Benyamin Netanyahou bombarde et massacre des populations civiles, au mépris du droit international. 

 C’est déjà le bilan le plus lourd en pertes civiles depuis la guerre de 2006 entre le Hezbollah et l’armée israélienne. 

Les inquiétudes étaient grandes de voir la situation se détériorer après la vague d’explosions de matériels électroniques du Hezbollah, prenant délibérément le risque de frapper arbitrairement des civils libanais innocents. Depuis un an, les tensions croissantes ont déjà mené à l’évacuation des populations israéliennes et libanaises de part et d’autre de la frontière. 

Les tirs de roquettes et les provocations du Hezbollah ne justifient en rien la punition collective du peuple libanais et le bombardement massif d’habitations et d’infrastructures publiques. Nous ne sommes pas dupes des motivations du gouvernement suprémaciste de Netanyahou : prolonger et étendre la guerre afin de s’accrocher au pouvoir, au risque, pour citer les mots du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, d’une « guerre totale ». Les Écologistes condamnent toutes les attaques contre des civils d’où qu’elles viennent. Nous réaffirmons notre solidarité avec le peuple libanais et condamnons la violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Liban. 

Nous soutenons la réunion du conseil de sécurité de l’ONU, demandée par la France, qui doit prendre, enfin, des mesures contraignantes contre Israël. 

Le rejet par le gouvernement israélien de la proposition de cessez le feu sous l’égide de la France et des États-Unis est inacceptable: il confirme, une nouvelle fois, la volonté de ce gouvernement d’entraîner la région dans un embrasement dont seules les populations seront les victimes.  

La France doit immédiatement rappeler son ambassadeur en Israël afin de protester contre cette dangereuse escalade.

Aminata Niakaté et Sophie Bussière, porte-paroles nationales

La commission transnationale des Écologistes