Notre projet

Les crises écologiques menacent l’habitabilité de la terre : climat, effondrement de la biodiversité, pollutions des sols, de l’eau et de l’air. Pourtant, face à cette réalité, nous assistons à l’emballement du modèle capitaliste dans ses dimensions extractiviste, numérique, illiberale et patriarcale entraînant un cycle infernal d’explosion des inégalités et d’altération accélérée des écosystèmes. 

L’extrême droite prospère sur cette brutalisation croissante du monde et spécule sur la fragilisation de nos démocraties. Dans ce contexte, l’écologie n’est pas une option : elle est la condition d’une société juste et pérenne. 

Notre écologie est populaire. 

Nous portons un projet de décroissance de la production matérielle pour une répartition équitable des communs, du travail et des richesses. Nous voulons une société écologiste basée sur la défense des biens et services publics, de la relocalisation de la production, de la lutte contre les dominations exercées sur les corps comme sur la nature. 

Notre écologie est démocratique, antiraciste, féministe et émancipatrice.

Elle respecte la singularité des territoires. Nous croyons en la force des mouvements citoyens et à l’horizontalité de la co-construction des politiques publiques. Notre projet repose sur une souveraineté écologique décentralisée, régionaliste et fédéraliste, sur la mise en place d’un réseau syndical fort pour un dialogue solide avec la société civile organisée. 

Notre écologie est sociale et solidaire. 

Les premières victimes du chaos climatique sont les plus vulnérables, en particulier dans les territoires ultramarins, les ruralités et les banlieues. Notre projet écologique est décolonial, en soutien aux peuples qui se battent pour leurs terres, leurs eaux, leur santé, leurs cultures, bref : pour leur autonomie. 

Notre écologie porte une alternative concrète au modèle productiviste. 

Cela s’inscrit dans une trajectoire de neutralité carbone à 2040, basée sur les sciences, la sobriété juste, les énergies renouvelables et les capacités de stockage, la sortie progressive du nucléaire, la transition des modes de transports, la rénovation thermique du bâti. Nous défendons une politique de préservation de l’eau, des ressources et des écosystèmes, la reconnaissance des droits de la nature et du crime d’écocide. 

Notre écologie respecte tous les êtres vivants. 

À ce titre, les animaux doivent se voir garantir leurs droits propres. La transition agricole est au cœur de notre projet : paysanne, durable, souveraine, loin des logiques de libre-échange, elle assure de meilleurs revenus aux agriculteur·ices et une alimentation de qualité plus végétale et accessible, sans cruauté pour les animaux, en harmonie avec l’environnement. 

Notre projet de République écologique est à la fois un objectif et le chemin vers un idéal de justice qui répare un monde abîmé et une société fracturée, qui protège en prenant soin et qui prépare un avenir désirable dans une démarche d’adaptation et de résilience.