La France doit enfin agir pour protéger les femmes afghanes !

Le gouvernement Pakistanais mène actuellement une opération "0 Afghan" à Islamabad, perquisitionnant les domiciles et arrêtant des activistes afghans. Les expulsions exposent particulièrement les femmes à de graves persécutions dans leur pays d'origine, où les Talibans ont mis en place un véritable apartheid fondé sur le genre.
Rappelons qu’aujourd’hui, les Afghanes ne peuvent plus étudier au-delà du primaire, accéder aux soins (car il est désormais interdit aux femmes de soigner d’autres femmes), aller dans les parcs, les salles de sport, ni sortir de chez elles sans chaperon. Une récente loi leur interdit de chanter ou de déclamer de la poésie, d’occuper des pièces dotées de fenêtres, et elles ne peuvent plus travailler dans les ONG. 

La Cour de justice européenne a d’ailleurs estimé le vendredi 4 octobre 2024 que toutes les femmes afghanes pouvaient obtenir l’asile en Europe. 

Nous devons agir et faire entendre les voix de ces femmes, et garantir leur droit d’asile. 

Il y a urgence ! La France ne peut pas rester silencieuse face à cette situation tragique et laisser seules les associations et ONG, qui mettent tout en œuvre pour les exfiltrer.

Nous appelons le président de la République à tenir sa promesse de « ne pas abandonner les femmes et les filles afghanes ». Les visas permettant de rejoindre la France à partir de l‘Iran et du Pakistan sont délivrés au compte-goutte et les délais pour obtenir un rendez-vous dans les consulats ne cessent de s’allonger. Les femmes afghanes qui cherchent protection doivent pouvoir se rendre en France par des voies légales et sûres.

Nous demandons également que la France sollicite auprès de la Commission Européenne et du Conseil de l’Europe la mise en œuvre du statut de protection temporaire créé par la directive 2001/55/CE au bénéfice des femmes afghanes.