Le génocide en cours à Gaza doit cesser immédiatement
Saisie par l'Afrique du Sud, la Cour Internationale de Justice (CIJ) a reconnu le 26 janvier un risque de génocide à Gaza et ordonné au gouvernement d’Israël d'empêcher tout acte ou discours génocidaire.
Le gouvernement israélien d'extrême-droite s'est moqué de cette ordonnance et a intensifié sa guerre atroce et criminelle contre la population palestinienne de Gaza.
Lundi 20 mai, le Procureur général de la Cour Pénale Internationale (CPI) a enregistré une requête demandant l'émission de mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien et contre son ministre des armées. Il a formulé cette même requête contre 3 dirigeants du Hamas pour les attaques terroristes du 7 octobre 2023.
Vendredi dernier, la CIJ a ordonné au gouvernement d'Israël d’arrêter immédiatement son offensive militaire et toute action menée à Rafah. En réponse, Tsahal a accéléré son offensive et a bombardé un camp de réfugiés déplacés sur une zone qu’Israël lui-même avait qualifié de “zone humanitaire”.
Les images de cette attaque monstrueuse sont insoutenables. Cette attaque est d’autant plus intolérable qu’elle survient sur une zone où les Gazaouis ont été déplacés de force dans le Sud de Gaza, à la demande d’Israël, zone où sont agglutinés plus d’1,5 millions de Gazaouis sciemment affamés et sans aucune échappatoire. Cette attaque survient au mépris total des décisions de la CIJ et du droit international.
Les Ecologistes condamnent avec vigueur le génocide à en cours en ce moment même à Gaza.
Les Ecologistes dénoncent le silence assourdissant des médias mainstream et la lâcheté sans nom du Président Macron et des dirigeants européens et américains qui manquent cruellement de volonté politique face à l’horreur.
Plus de 36 000 morts, dont 70% de femmes et d'enfants, plus de 80 000 blessés, des dizaines de milliers de disparus, et toujours aucune réaction à la hauteur des pays occidentaux face à l’indicible. Ils ont les moyens d’agir, de faire cesser le massacre en cours à Gaza mais se contentent de déclarations creuses.
Nous exigeons sans délais des pays occidentaux, dont la France, des actes :
- Un cessez-le feu total et permanent
- L'entrée sans restriction de l'aide humanitaire
- La libération immédiate et sans conditions des otages israéliens
- La protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie
- La contrainte du gouvernement israélien à respecter les décisions de la CIJ
- Des sanctions économiques et diplomatiques contre Israël
- La participation de la France à l’enquête de la CPI
- La libération de l'ensemble des prisonniers détenus hors toute légalité
- L’embargo sur les livraisons d'armes à Israël et arrêt de toute coopération militaire
- La reconnaissance immédiate de l’Etat de Palestine par la France et l’Union européenne
- Le rappel de l’ambassadeur de France en Israël et la convocation de l’ambassadeur israélien en France.
Rassemblement à Paris lundi 27 mai à 18h30 place Saint Augustin