Thales : Un modèle à réformer pour une défense européenne juste et durable

Alors qu'Emmanuel Macron plaide pour une industrie de défense renforcée afin de garantir la souveraineté européenne, les écologistes appellent à une révision du modèle de Thales, fleuron industriel français, actuellement centré sur la rentabilité à court terme, au détriment de la justice sociale et de la transition écologique.
En 2024, Thales a enregistré 21 milliards d'euros de chiffre d'affaires et 2,4 milliards d'euros de bénéfice net, mais a choisi de verser 1 milliard d'euros en dividendes à ses actionnaires, malgré une crise sociale et une absence de transition écologique au sein de l'entreprise. Les écologistes soulignent que cette politique fragilise l'industrie et menace la capacité de défense du pays.
La récente grève des salarié·e·s à Mérignac, qui a paralysé 80 % de la production, met en lumière les problèmes internes : risques psychosociaux, sous-effectif et une pression excessive sur les salarié·e·s. De plus, le protocole d’accord limité aux techniciens Rafale ne répond pas aux enjeux fondamentaux.
Les écologistes appellent à une réorientation stratégique, avec trois priorités :
Investir dans la transition écologique des outils industriels et des technologies bas carbone.
Adopter une politique d’exportation responsable, en interdisant la vente d’armes aux pays responsables de guerres d’agression.
Répartir équitablement les richesses créées, en réorientant les bénéfices vers les salarié·e·s et l’innovation verte.
Des propositions législatives seront déposées, et un suivi des mobilisations sociales est prévu. L'État est également appelé à conditionner les aides publiques aux entreprises de défense à des critères sociaux et environnementaux stricts.
Les écologistes insistent sur la nécessité de revoir les pratiques de Thales afin de concilier souveraineté industrielle, justice sociale et transition écologique.
En 2024, Thales a enregistré 21 milliards d'euros de chiffre d'affaires et 2,4 milliards d'euros de bénéfice net, mais a choisi de verser 1 milliard d'euros en dividendes à ses actionnaires, malgré une crise sociale et une absence de transition écologique au sein de l'entreprise. Les écologistes soulignent que cette politique fragilise l'industrie et menace la capacité de défense du pays.
La récente grève des salarié·e·s à Mérignac, qui a paralysé 80 % de la production, met en lumière les problèmes internes : risques psychosociaux, sous-effectif et une pression excessive sur les salarié·e·s. De plus, le protocole d’accord limité aux techniciens Rafale ne répond pas aux enjeux fondamentaux.
Les écologistes appellent à une réorientation stratégique, avec trois priorités :
Investir dans la transition écologique des outils industriels et des technologies bas carbone.
Adopter une politique d’exportation responsable, en interdisant la vente d’armes aux pays responsables de guerres d’agression.
Répartir équitablement les richesses créées, en réorientant les bénéfices vers les salarié·e·s et l’innovation verte.
Des propositions législatives seront déposées, et un suivi des mobilisations sociales est prévu. L'État est également appelé à conditionner les aides publiques aux entreprises de défense à des critères sociaux et environnementaux stricts.
Les écologistes insistent sur la nécessité de revoir les pratiques de Thales afin de concilier souveraineté industrielle, justice sociale et transition écologique.
Aminata Niakaté et Éric Piolle, porte-paroles Les Écologistes
La Commission Défense Les Écologistes