Trois questions à Aïssa Ghalmi, Secrétaire national adjoint au Projet

Aïssa Ghalmi répond à nos questions suite à la première rencontre des Écologistes et des quartiers populaires, organisée le week-end dernier à Montpellier.
Pourquoi avoir organisé cette rencontre ?
Les quartiers et les écologistes, c’est une longue histoire ! René Dumont, déjà, avait tissé des liens avec les quartiers populaires qui sont en première ligne des injustices climatiques et de la paupérisation des services publics. Il s’agissait de renouer avec cette histoire, de tirer lucidement le bilan de nos réussites et de nos échecs et, surtout, d’organiser les convergences politiques entre les organisations des quartiers et l’écologie politique.
Que retenez-vous de ce premier rendez-vous ?
À mes yeux, c’est un événement qui fera date. C’est le premier rendez-vous politique co-construit à égalité avec une organisation des quartiers populaires. Nous nous sommes faits confiance avec l’Assemblée des quartiers et d’autres collectifs comme Ghett’up ou Banlieues Climat. Nous avons abordé des sujets de fond, parfois de manière rugueuse, mais les débats ont été d’une grande richesse.
Quelles suites concrètes ?
La volonté commune de faire ensemble, de travailler solidairement et de dégager des axes de convergence pour améliorer concrètement la vie des habitant·es des quartiers. Une volonté unanime : travailler le fond !
Nous repartons avec deux acquis majeurs : la création d’un comité de coordination pour organiser nos relations, et la préfiguration d’un institut, auquel participeront les organisations des quartiers, chargé d’irriguer le projet écologiste.