Protection des océans : c’est maintenant ou jamais
L’Océan, poumon de la terre, est notre meilleur allié contre le dérèglement climatique. Mais aujourd’hui, il est en danger.
La France possède le deuxième domaine maritime mondial derrière les États-Unis. Alors que ces derniers, sous l’impulsion de leur président climatosceptique Donald Trump, réduisent drastiquement, voire éliminent, les réglementations concernant la protection de la biodiversité marine, la France doit agir.
Si notre pays porte une politique volontariste sur la protection des océans à l’international, il reste très en retard dans la protection réelle de ses écosystèmes marins. Car plutôt que de s’aligner sur les standards internationaux, la France a adopté sa propre définition d’une aire marine protégée, plus souple, sans contrainte réelle.
Il faut que ça change !
Ainsi, la sénatrice écologiste Mathilde Ollivier porte une proposition de loi au Sénat pour faire avancer la législation. Elle sera débattue et votée le 12 juin, lors de la journée d’initiative parlementaire écologiste au Sénat.
En pleine Conférence des Nations Unies sur les Océans (UNOC) à Nice du 9 au 13 juin, c’est une occasion unique pour la France de passer des paroles aux actes.
Nous souhaitons :- Garantir 30 % d’aires marines protégées, dont 10 % en protection stricte, c'est-à-dire sans aucune activité extractive ou destructrice.
- Créer des zones tampons (autour de ces aires marines sous protection stricte) réservées à la pêche durable et artisanale
- Interdire les méga-chalutiers, ces bateaux « colosses des mers », à moins de 12 milles nautiques des côtes.
- Anticiper la fin inéluctable du chalutage de fond en proposant une stratégie nationale de transition des flottilles, avec des mesures compensatoires pour les pêcheurs·euses.
Signez notre appel pour des aires marines réellement protégées !