Diagnostic de l'endométriose : pour le remboursement immédiat du test salivaire
Les Écologistes demandent le remboursement immédiat du test salivaire pour le diagnostic de l'endométriose
Alors qu’un test salivaire vient d’être reconnu efficace à plus de 95% pour détecter l'endométriose, nous exprimons notre indignation face à la décision de la Haute Autorité de Santé (HAS) de ne pas préconiser son remboursement.
En effet, la HAS estime que des études supplémentaires, qui pourraient prendre jusqu’à 5 ans, sont nécessaires pour déterminer l’utilité de connaître ce diagnostic sous prétexte qu’il n’existe pas encore de traitement contre cette maladie. Nous dénonçons cette approche paternaliste de la santé des femmes.
Comme l’explique l’association EndoMIND, connaître la cause de ses souffrances change la vie. “Savoir que l’on a une maladie c’est disposer des clés pour vivre mieux. C’est être libre de choisir son parcours de soin et de décider en toute connaissance de cause”.
En France, on estime qu'environ 1 femme sur 10 est touchée par l'endométriose. Rappelons qu'aujourd’hui le diagnostic de cette maladie peut prendre entre 8 et 10 ans, les patientes qui expriment leurs douleurs et symptômes n'étant souvent pas crues. Ce nouveau test, lui, permet d’obtenir un résultat en 10 jours.
Le coût de ce test s’élève à 800 euros et son non-remboursement compromet donc l'accès à un diagnostic précoce et précis pour toutes et entrave ainsi la prise en charge de cette maladie douloureuse et invalidante.
Les Écologistes demandent à la Haute Autorité de Santé de reconsidérer cette décision afin de garantir l’égal accès au diagnostic.
Nous appelons également la ministre de la santé Catherine Vautrin à se pencher de toute urgence sur cette question.
Lorsque la recherche dans le domaine de la santé des femmes progresse, elle doit bénéficier à toutes.
Aminata Niakaté et Sophie Bussière, porte-paroles nationales
La commission féminisme d'EELV