Polluants éternels : des prélèvements partout en France

Suspicion de contamination de l’eau aux “polluants éternels” appelé les PFAS, nous lançons une opération de tests de l’eau dans 25 villes de France ! 

Les PFAS polluants éternels [per- et polyfluoroalkylées ou en termes scientifique] sont des polluants dits “éternels” ou très persistants. Ce sont des molécules carbone-fluor développées par l’industrie dans les années 1940. Ces molécules sont utilisées pour leurs propriétés anti-adhésive, anti-tâche (on parle de surfactants), imperméables et résistantes aux fortes chaleurs. Elles font désormais partie de notre quotidien : on les trouve dans des produits de consommation courante (emballages alimentaires, papier toilette, pailles en papier, poêles en Téflon, vernis à ongles…) mais aussi des dispositifs médicaux (cathéter) ou industriels. 

Selon un rapport de plusieurs ONG publié le 27 février, la proportion de fruits et légumes contenant des résidus de pesticides PFAS a presque triplé au cours de la décennie dans les pays de l’Union européenne.

Les Écologistes sont en pointe dans ce combat au niveau national et au niveau local. En septembre 2023, le député écologiste de la Gironde Nicolas Thierry a créé la pétition StopPFAS pour alerter sur la dangerosité de ces substances et dénoncer l’inaction des pouvoirs publics sur la question. Cette pétition vise également à donner plus de poids à la proposition de loi visant à lutter contre les risques liés aux polluants éternels déposée le 25 avril 2023. En juin 2023, 14 député-es écologistes ont fait analyser des mèches de leurs cheveux : tous présentent des traces de PFAS. Parmi elles et eux, la députée du Rhône Marie-Charlotte Garin présente un taux largement supérieur à la moyenne nationale.


Début de la campagne de prélèvements !


Le 26 février à Hénin Beaumont (Pas-de-Calais 62)

Par Marine Tondelier, secrétaire nationale du parti Les Écologistes - EELV.

L'objectif est de prélever de l'eau du robinet, de la mettre dans un contenant hermétique et de l'envoyer pour analyses à un laboratoire spécialisé

Le 27 février à Saint-Laurent Blangy (Pas-de-Calais 62) à proximité d'Arras.

Le maire de la commune a été prévenu mais n’a pas réagi. Saint-Laurent-Blangy est la commune qui concentre un certain nombre d’industries sur le secteur. Arras et Saint-Laurent-Blangy sont voisines, elles dépendent du même point de captage et c’est le même délégataire qui fournit l’eau potable, Veolia.


Le 1er mars à La Rochelle

Test cette fois-ci de l'eau d'une fontaine publique par nos élu·es à la Rochelle Océane Mariel et Jean-Marc Soubeste.
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À Fabrègues, le 1er mars

Stéphane Herb, référent du groupe locale EELV Mosson, s'est rendu à Fabrègues (Hérault) pour prélever de l'eau du robinet et la faire tester.

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Le 3 mars à Chizé, dans les Deux-Sèvres

Un adhérent·es remplit le flacon avec le maire de Chizé et de plusieurs membres de l’Association de Protection, d’information et d’études de l’eau et de son environnement dans les Deux-Sèvres.

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Decazeville le 4 mars 

Christian Roussel, élu decazevillois participe à la campagne nationale de prélèvements tests sur la présence de PFAS. 

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À Lorient, le 4 mars 

"L’eau du robinet à Lorient (Morbihan) est-elle polluée aux PFAS (polluants éternels) ? Pour en avoir le cœur net, l’écologiste Claire Herlic a prélevé un échantillon à son robinet. Les résultats seront connus vers le 25 mars 2024."

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À Castanet-Tolosan le 5 mars 

" Dans le cadre d’une campagne lancée par le parti Les écologistes – EELV, des prélèvements ont été réalisés sur l’eau du robinet dans plusieurs régions de France. En Occitanie, des prélèvements ont été effectués à Castanet-Tolosan, Decazeville et Lisle-sur-Tarn." 

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À Gérardmer le 6 mars

Prélèvement d’un échantillon d’eau du robinet à Gérardmer, sur le réseau alimenté par le captage de Ramberchamp, à proximité du lac. Le réseau de Gérardmer est alimenté d’un coté de la ville par des captages (sources) en forêt au lieu dit La-Goutte-Logelot, de l’autre par le captage de la nappe de surface à Ramberchamp. C’est sur ce captage qui alimente principalement les zones touristiques du bord du lac et du centre ville que le prélèvement a été réalisé. 

Le 6 mars à Lisle-sur-Tarn

"Françoise Blandel a décidé d'en avoir le cœur net. Dans une petite bouteille d'eau elle va collecter l'eau qu'elle boit quotidiennement. Un échantillon qui sera bientôt analysé en laboratoire, pour vérifier la présence ou non de microparticules polluantes : les PFAS."

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Le 6 mars à Cluses

"En tout, c’est l’eau potable de 25 villes, aux quatre coins de la France, qui va être soumise à un prélèvement test., dont 5 communes des Pays de Savoie ; Annecy, St Julien, Chambéry, Sallanches et Cluses."

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À Bésingrand le 8 mars 

A Bésingrand dans le département des Pyrénées-Atlantiques, on prélève l'eau du cimetière de la ville !

Au Péage-de-Roussillon le 8 mars

Dans des flacons en plastique, bien étiquetés et à proximité d’un bloc réfrigérant, le liquide transparent est prêt à être analysé. Pour informer et alerter sur les risques des polluants éternels, de l’eau du robinet a été prélevée au Péage-de-Roussillon par des adhérent·es du parti et de l’association Vivre. 

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A Bordeaux le 8 mars

Nicolas Thierry ouvre le robinet du local, à la permanence de son parti. Un an après le dépôt de sa proposition de loi sur les polluants éternels, il fera analyser l’échantillon d’eau, comme il l’a fait pour des mèches de cheveux de citoyens.

Le 8 mars à Sète

"Dans l'Hérault, Europe Écologie Les Verts lance une campagne de tests de l'eau du robinet afin de mesurer le taux de molécules chimiques appelées PFAS. À Sète, l’élu écologiste Laurent Hercé s'y est employé, dans le but de renseigner les administrés."

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Narbonne, 8 mars 

"Les écologistes de Narbonne l’ont fait pour vous ! Sandrine Sirvent et Francis Morlon ont prélevé de l’eau du robinet pour révéler les polluants éternels" 

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10 mars à Annecy

L'eau que les annéciennes et les annéciens boivent tous les jours est-elle contaminée aux PFAS ? Cet après-midi, je suis allé prélever de l'eau aux Jardins de l'Europe"

À Saint-André de Sangonis le 10 mars  

Nos adhérent·es se sont rendus au domicile d'une habitante de Saint André de Sangonis, tristement célèbre pour ses taux de Manganèse inédit l'été dernier. Mieux détecter ces PFAS, c'est se donner les moyens de préserver la santé humaine.