Les étudiant·e·s doivent rester libres de se mobiliser !
A l’image d’autres universités de par le monde, les établissements français connaissent une mobilisation pro-palestinienne. Ce mouvement étudiant et académique appelle à un cessez-le-feu immédiat et à l’organisation d’actions de solidarité.
Alors que le débat public autour du conflit israélo-palestinien est plus délétère que jamais, il est d’autant plus important que le cadre universitaire conserve son caractère démocratique. Or les évacuations de Sciences Po et de la Sorbonne avec intervention des forces de l’ordre ont été choquantes, des témoignages évoquant des actions brutales.
Ces derniers jours ont marqué un tournant autoritaire en France. Les lieux d’études sont des espaces de débat, d’émancipation, d’apprentissage de la conflictualité politique. Ils devraient constituer des sanctuaires mais le gouvernement ne répond que par la censure et la répression. Des critiques ministérielles reprochent même aux directions d’établissement de négocier - dialoguer - avec leur communauté universitaire. Dès lors, la voie est ouverte à toutes les instrumentalisations politiques ; ainsi Valérie Pécresse a-t-elle annoncé couper la subvention de la région Ile-de-France à Sciences Po. Le financement de la vie étudiante, de l’enseignement et de la recherche ne doit pas servir aux jeux cyniques de certain.e.s dirigeant.e.s.
Face à ces différentes formes de répressions, les Écologistes réitèrent leur soutien aux mobilisations étudiantes. Le droit de manifester est un droit fondamental, que les Ecologistes défendront toujours. Les mobilisations étudiantes doivent rester libres de choisir leurs modalités d’actions, dès lors qu’elles sont exemptes de violence.
Les Ecologistes exigent que cessent les interventions policières répressives et toutes les tentatives de censure du débat.
Les Ecologistes rappellent leur profond attachement aux libertés académiques et à la liberté de manifester, dont chacun.e doit pouvoir jouir sans entrave.
Les Écologistes condamnent avec la plus grande fermeté la décision de Valérie Pécresse de supprimer temporairement les subventions à Sciences Po.
Aminata Niakaté et Sophie Bussiere, porte-parole Les Ecologistes - EELV
La commission Enseignement Supérieur et Recherche
Les Ecologistes - EELV IDF
Les Jeunes Ecologistes