MOUVEMENT DU 18 SEPTEMBRE : LES ÉCOLOGISTES DÉNONCENT LA CRIMINALISATION DE L’ACTION SYNDICALE


Les Écologistes expriment leur vive inquiétude et leur indignation face au placement en garde à vue abusif de plusieurs professeur·es, dont un syndicaliste, interpellé à l’issue de la manifestation du 18 septembre.

Ces enseignants ont été privés de liberté pour avoir exercé un droit fondamental : celui de manifester pacifiquement. De telles mesures constituent une atteinte grave aux libertés publiques et traduisent une dérive inquiétante de la part des autorités, qui tendent à criminaliser l’action syndicale et citoyenne.

Eva Sas, députée de Paris, s’est rendue au commissariat du 20ᵉ arrondissement pour exercer son droit de visite des locaux de garde à vue, aux côtés des manifestant·es uni·es présents pour réclamer une libération immédiate d’un enseignant syndicaliste. Cette mobilisation témoigne de l’importance de la vigilance démocratique et de la solidarité face aux abus.

En s’attaquant à celles et ceux qui s’engagent collectivement, l’État fragilise le socle même de la démocratie. La liberté syndicale, la liberté de manifester et le droit de s’exprimer publiquement doivent être protégés sans condition. Les tentatives d’intimidation mais également les violences policières étayées par de nombreuses vidéos ne feront que renforcer notre détermination à défendre ces droits.

Les Écologistes exigent :

  • la garantie que plus aucun citoyen, syndicaliste, enseignant ou manifestant pacifique ne soit sanctionné pour son engagement démocratique ;
  • une clarification publique du ministère de l’Intérieur sur le respect des droits fondamentaux dans le cadre des manifestations.

Dans une démocratie digne de ce nom, manifester et militer ne doivent jamais être assimilés à un délit.

Aminata Niakaté, porte-parole Les Écologistes

Eva Sas, députée de Paris

La commission Prévention, Sécurité & Tranquillité publique des Écologistes